Le développement passe par la mutualisation des compétences. Un pays ne peut s’éclore, sans être ouvert au monde par les relations. La libre circulation des personnes et des biens, est un atout de développement. Il existe plusieurs types de transport. Celui maritime est un facteur essentiel de la mondialisation, et est plus utilisé pour le commerce international. Mais, bien des fois, les navires sont sujets à des attaques. Ses attaques aussi appelées pirateries, deviennent recrudescentes au large des Côtes somaliennes. Établie autour de la corne de l’Afrique, la piraterie maritime est composée essentiellement de pirates somaliens.
Corne de l’Afrique et sécurité maritime
La corne de l’Afrique correspond à l’extrémité est du continent africain. Elle regroupe essentiellement la Somalie, l’Éthiopie et le Kenya. La Somalie qui occupe l’extrémité de la Corne de l’Afrique, dispose d’une côte maritime importante : 3 025 km et 200 milles nautiques d’eaux territoriales. L’essentiel du trafic entre l’Extrême-Orient et l’Europe, passe entre la corne de l’Afrique et la péninsule Arabique dans le golfe d’Aden, afin de rejoindre le canal de Suez. La Corne de l’Afrique occupe le devant de la scène internationale, en raison des conflits armés prolongés, des graves crises alimentaires avec un taux de mortalité infantile élevé et de déplacements massifs de populations. Cette instabilité de la région, amène certains Somaliens pirates à des attaques de navires, pour leur subsistance. La piraterie autour de la Corne de l’Afrique, essentiellement composée de pirates somaliens, a pris la forme d’attaques de navires, de pillages et d’enlèvements en mer. Face à la recrudescence des actes de piraterie qui menacent le transport maritime, beaucoup d’organisations internationales s’y préoccupent.
La piraterie et la Somalie
La piraterie sur des côtes somaliennes, aujourd’hui endémique, est née comme un mécanisme d’auto-défense des pêcheurs. Voulant avant tout protéger leurs eaux et tenter de dissuader les chalutiers venus du monde entier ratisser les eaux poissonneuses de la Corne de l’Afrique, ils se sont pris malheureusement à une autre activité, celle d’attaque des navires. La piraterie désigne une forme de banditisme pratiqué sur mer par des marins appelés pirates. Ces derniers pirates, justifient leurs actions en se présentant comme des « garde-côtes », protégeant le littoral somalien des prédations des chalutiers occidentaux et des pollutions toxiques. Ce pays ayant sombré dans la guerre civile, ne voit pas encore le bout du tunnel, à cause de la situation sécuritaire intérieure qui ne s’améliore pas. Après un temps d’apaisement suite aux mesures sécuritaires, les pirates somaliens refont surface. Plusieurs attaques en haute-mer ont été signalées avec pour corollaire, des morts et le détournement des marchandises. La piraterie s’observe de nos jours, sur les côtes africaines.
Lutte contre la piraterie
Il faut primordialement, une politique intérieure pour assurer la subsistance de la population ; conscientiser la population des risques fatals de cette activité. Trouver d’importants moyens de surveillance n’est pas seulement nécessaire à la Somalie pour réprimer la piraterie, mais aussi décourager la pêche illégale au large de ses côtes, qui occasionne des pertes. Il faut aussi fédérer les efforts des pays pour assurer la sécurité maritime et donc le développement serein de toute la région.
Personne n’est à l’abri ! Sauvons les vies humaines et encourageons la circulation des personnes et des biens.